La Garde des Seaux a demandé à sa maison de haute couture préférée de relooker une vieille guillotine. Il ne lui reste plus qu’à proposer un amendement à la Constitution et nous pourrons de nouveau “raccourcir“ du condamné.
La Garde des Seaux a demandé à sa maison de haute couture préférée de relooker une vieille guillotine. Il ne lui reste plus qu’à proposer un amendement à la Constitution et nous pourrons de nouveau “raccourcir“ du condamné.
Dernière émission de 2008 pour les Snipers de l’Info avec un spécial Noël au menu. En guise de dessert, nous avions invité un Père Noël un peu dépressif en cette période de crise.
Notre fan number one : Kekecool, avait voulu assister à l’enregistrement et nous lui avons offert mieux que ça puisque c’est son baptême à la TV auquel il a eu droit !
Sujet : Gilbert Bourguignon, Animateur
Réalisation : Jeff Carias
Images : Cyril Chauvin
Montage : Nadège Thèvenot
Production : Broken Arms Company
Diffusion : LCM, décembre 2008
Voici l’émission du 29 novembre, la sixième du nom avec Thierry Sanna, immense comédien chauve (à croire que le talent ne touche que les personnes capillairement démunies). Le thème de l’émission du jour était la pègre à Marseille : mythe ou réalité ?
Mercredi dernier, nous avons enregistré la dernière émission des Snipers de l’Info. Nous avons fait le montage à la suite car je devais partir à Paris jeudi et vendredi pour “faire de la pub“. Cette émission est consacrée aux Fêtes de Noël, à ses traditions et notre invité était le Père Noël… Comme vous le savez peut-être, nous avons un fan depuis longtemps : Kevin Colloc. Tellement fan, qu’il a créé un groupe de soutien aux Snipers de l’Info sur Facebook (ils sont 80 membres à s’être inscrits). Nous avons voulu le remercier de ce soutien en l’invitant à assister et à participer à l’enregistrement de la dernière. Vous le voyez sur cette photo, satisfait et heureux de son premier passage à la TV. Cela n’a pourtant pas été très facile pour lui : il était tout simplement tétanisé par les caméras. Le texte préparé n’a pu être lu qu’après 3 essais car notre jeune supporter ne réussissait pas à desserrer les dents. Vous verrez le résultat ce soir sur LCM ou plus tard sur ce blog.
Et la suite ? Et bien, nous avons appris que l’émission continuerait car la chaîne le souhaite. On m’a demandé de travailler à la prochaine émission dès le mois de janvier. Ils ont eu trop de bons échos pour voir cette émission disparaître de la grille. Votre mobilisation n’est sans doute pas étrangère à cette décision donc : merci à vous tous.
Pour la suite, puisqu’il y en aura donc une, je voudrais essayer d’améliorer encore le concept de l’émission et profiter de cette pause que nous offre les fêtes pour réfléchir aux moyens d’y arriver. Le rythme de cette émission est terrible et je suis sur les rotules après 7 émissions. Il faut que je trouve un moyen d’améliorer l’émission tout en me permettant de souffler un peu et ainsi, mieux la préparer. Si vous avez des idées…
Dans ce numéro des Snipers, nous nous sommes attachés à la difficile question du tourisme. Ce n’est pas le meilleur numéro des Snipers mais comme je suis honnête avec vous et que je vous montre “tout“, vous vous ferez votre propre opinion. Nous enregistrons mercredi prochain le dernier numéro des Snipers de l’Info avec comme thématique “Noël et Marseille en temps de crise“ avec le Père Noël en personne sur le plateau des Snipers…
Je sais ce que vous allez dire : c’est du copinage et du cirage de pompes entre amis. Je vous répondrai que je vous emmerde, et d’une. Je fais ce que je veux. En second, je vous dirai que c’est faux. Quand nous avons enregistré cette émission avec Cyril, nous ne savions pas que nous allions collaborer avec Gilles Azzopardi sur l’émission la plus incroyable de la télévision. Ce reportage date d’il y a 18 mois et il a attendu tout ce temps sur l’étagère d’LCM d’être diffusé. Vous allez découvrir Gilles sous un œil nouveau et je l’espère attendrissant.
Sujet : Gilles Azzopardi, auteur, comédien et metteur en scène (il fait aussi de bonnes pizzas)
Réalisation : Jeff Carias
Images : Cyril Chauvin
Montage : Nadège Thèvenot
Production : Broken Arms Company
Diffusion : LCM, novembre 2008
Ça y est le mois de novembre est terminé et c’est pas un mal ! Que de boulot ! 3 émissions des “Snipers de l’Info“, 1 “Tranche de Vie“, 2 grosses animations de soirée, 1 spot de publicité (écrit et réalisé) ! Je reviens de Poitiers où avec mon compère Bruno Gallisa, nous avons animé une soirée pour “Vienne Initiative“, une émanation du Conseil Général de la Vienne, du Medef et de la CCI locale. La thématique était le parrainage d’entreprise et nous avons tenu la scène pendant près d’une et demi devant un peu plus de 100 personnes. Nous avons été accueilli comme des princes et la soirée s’est déroulée de manière excellente. J’ai distribué toutes les cartes de visite que j’avais sur moi aux personnes qui me les ont demandées ce qui augure de bonnes choses pour la suite. Le soir, j’ai offert à mon compagnon saltimbanque un repas que n’aurait pas renié Pantagruel (salade de homard, sauce aux truffes, grand Bourgogne et un fromage à l’ail, le Gaperron, que je recommande aux amateurs etc.). Tout s’est gâté ensuite. J’avais réservé une chambre à l’hôtel Ibis du centre ville afin de ne pas être trop éloigné de la gare le lendemain matin. Dire que j’ai vécu une nuit difficile serait un euphémisme. J’ai partagé ma chambre avec celle de Bruno afin de réduire les coûts au niveau de ce que mon budget famélique me permettait. Quelle erreur ! Bruno ne dort pas, il ronfle, il rugit. J’avais la désagréable impression de passer la nuit dans la salle des machines d’un ferry boat. A bord du “Bruno Gallisa“, j’ai voyagé… je suis passé par tous les stades de la déprime. Au cours de cette nuit qui semblait ne plus finir, j’ai traversé des océans de solitude et de désolation. Je n’en pouvais plus, j’étais exténué par la journée que j’avais passé dans les trains, les métros et sur scène et je le regardais, lui, les yeux clos (pas complètement car, à l’instar de Gilles Azzopardi, Bruno Gallisa souffre d’exophtalmie. A croire que cette difformité affecte particulièrement les comédiens…), la bouche ouverte avec un long filet de bave qui chutait jusqu’à l’oreiller. A un moment, je le confesse, j’ai songé à le tuer dans son sommeil. J’ai voulu plaquer un oreiller sur son visage endormi en attendant que son dernier souffle quitte ses poumons encombrés de glaires mais je ne l’ai pas fait. Trop fatigué. Plus de force. J’ai attendu en priant que le jour se lève puis j’ai entendu une voix éraillée qui s’adressait à moi : “t’es réveillé ?“. C’était Massey Ferguson qui sortait des limbes dans lesquelles il comatait depuis bientôt 10 longues heures. Je l’ai regardé d’un œil torve. Il ne savait pas qu’il avait échappé à une mort certaine cette nuit là. Si j’avais eu assez de force, il serait dans une morgue en attendant son autopsie. Nous sommes allés déjeuner dans la cafétéria complètement vide où une accorte jeune serveuse d’origine rostbeef nous a servi un frugal repas. Nous avons repris notre TGV direction Marseille avec un changement à Paris. J’ai essayé de dormir dans le train mais le bruit des wagons filant à près de 300 km/h me rappelait trop de mauvais souvenirs…