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Mon actualité

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J’ai failli mourir, disparaître, trépasser (je me suis offert un dictionnaire des synonymes et j’essaye de le rentabiliser). Vous qui me lisez depuis tant d’années ou ceux qui viennent de découvrir ce blog, devez savoir que j’ai échappé, de peu, à une mort certaine due à une détresse respiratoire aiguë. Ce triste chapitre de ma vie en aurait été l’épilogue si je n’avais eu la présence d’esprit d’actionner la vitre du véhicule dans lequel j’étais prisonnier.
C’est en roulant vers la Gare de Lyon Part Dieu que j’ai failli perdre la vie, la faute à un chauffeur de VTC à l’hygiène buccale suspecte. Ce n’est pourtant pas le plus grand reproche que l’on puisse faire à un homme (ou une femme, ne soyons pas sexiste). En effet, on peut connaitre de temps à autre des problèmes d’halitose après avoir ingéré, par exemple, un aïoli géant ou suite à un déjeuner arménien mais dans ces situations gênantes, on pensera à se murer dans un silence salvateur pour l’environnement. On gardera scellées les lèvres de sa cavité buccale afin de confiner en son sein les remugles d’une violente digestion. Cela peut arriver, inutile de le nier et si je peux tolérer que l’on souffre de problème digestif ou que l’on soit momentanément fâché avec sa brosse à dents, il convient alors de rester silencieux et de garder pour soi l’air vicié que l’on a contaminé.
Mon chauffeur n’avait peut-être pas conscience d’être une arme de destruction massive ou bien se moquait-il de contribuer au réchauffement climatique, toujours est-il que je lui en voulais d’être un bavard invétéré. Un drone américain renifleur aurait survolé la région lyonnaise à cet instant précis, qu’il nous aurait assurément envoyé un missile air-sol, pensant que nous étions de dangereux terroristes en route pour commettre un attentat à l’arme chimique. Heureusement pour nous, les drones américains n’ont pas encore reçu l’autorisation de survoler notre territoire.
Pour mon plus grand malheur, le chauffeur chargé de me raccompagner à la gare ferroviaire, se prit d’affection pour moi et entreprit de me faire la conversation. Ma cavité nasale rendit très vite les armes et j’eus l’impression physique que le bulbe olfactif ainsi que toute ses ramifications nerveuses fondaient, comme sous l’effet d’une exposition à un gaz toxique. Les couches de mucus protégeant cette cavité nasale n’ont pas résisté longtemps à la conversation de mon bourreau et elles se sont embrasées comme une rizière sous l’effet du napalm balancé par un Huey durant la guerre du Vietnam.
J’avais commis l’erreur de m’assoir sur le siège jouxtant celui de mon tourmenteur et je recevais donc de pleine face, les effluves de son haleine létale. Très vite, je ressentis les effets de l’appauvrissement partiel et progressif de mon sang : mes forces me quittaient, ma tête tournait, ma vue se troublait et je n’arrivais pas à contenir le saignement de nez qui s’était déclenché alors que mon tortionnaire m’expliquait que Lyon finirait devant Marseille dans le championnat de Ligue 1.
A un moment, et vous saisirez l’ironie de l’histoire, mon meurtrier me proposa une bouteille d’eau me voyant pâlir. Je répondis en apnée “non merci“ puis ce dernier me tendit alors… un paquet de chewing gum mentholé ! Je déclinais la généreuse offrande qu’il me faisait, mes gencives n’ayant plus la force de mastiquer quoique ce soit, mais j’eus très envie de lui intimer l’ordre de s’enfiler tout son paquet de pâte à mâcher et de s’étouffer avec.
J’ai survécu. Je suis en soin intensif dans une unité de réanimation médicale de détresse respiratoire et si les médecins m’ont confirmé la perte totale de mes sens olfactifs, je devrais pouvoir respirer sans l’aide de poumons artificiels d’ici une dizaine de jours.

Assurance de prêt immobilier Caisse d’Epargne
Demain, je tournerai un neuvième spot pour la Caisse d’Epargne ! Et oui, ce qui devait être un film unique s’est transformé en saga de bientôt 9 épisodes ! Ils ont l’air plutôt satisfait de pouvoir faire passer des messages (super chiants) de manière drôle et interactive à tous les salariés de la banque.
Parallèlement à ce tournage, j’étais hier à Lyon pour assister à une soutenance devant un client de l’agence événementielle parisienne “Maman“ qui m’avait demandé d’être présent. Face à nous, 3 jeunes femmes du service communication d’une grande société internationale de la chimie. L’enjeu est l’organisation sur 2,5 jours de leur séminaire en 2016 : 400 personnes qu’il va falloir informer, divertir, restaurer et loger. Réponse le 1er octobre…

cheddar en tranches carrefour 5119929 3560070168651Allez-y ! Foutez-vous de moi ! Un ami l’a déjà fait ce midi alors que nous déjeunions ensemble à la terrasse du Hard Rock Café de Marseille. Ayant entendu, lors de la prise de commande par notre charmante hôtesse tatouée, que je ne prenais pas de hamburger, celui-ci laissa baver son inquiétude, soucieux de mon état de santé (je suis son plus gros client). Je lui donnai alors la raison pour laquelle je m’étais décidé pour une simple salade Aragula : “je déjeune léger car ce soir je mange une raclette“. Mon ami explosa d’un rire gras et me posa une question somme toute logique si on se rappelle que nous sommes toujours en été et qu’il fait 27 C° dehors : “une raclette ???? Quel est le con qui t’invite à manger une raclette ce soir ??!!!“
Le con, c’est moi. Et oui, je suis à la recherche depuis ce matin de fromage à raclette et de viande des grisons… et j’ai franchement l’air bête dans les commerces où je me présente ! “Bonjour, vous auriez du fromage à raclette ?… Oui, oui, j’ai bien dit raclette.“ Introuvable ! Il me serait plus facile de dégotter 3 barrettes de shit plutôt qu’un paquet de fromage à griller.
Pourquoi ai-je eu l’idée saugrenue de préparer une raclette ce soir me demanderez-vous ? Et bien parce que j’héberge pendant quelques jours une amie béninoise sous mon toit et que son plat préféré est le met savoyard cité dans le titre de cet article. Elle repart jeudi et je voulais lui faire plaisir avant qu’elle ne retourne à sa gastronomie natale composée d’igname pilé et de manioc mais alors… quelle galère ! J’ai réussi à trouver du vin de Savoie en soudoyant un œnologue que je connais mais pour le fromage, j’ai du me rabattre sur un plan B : du cheddar en tranches appelé aussi “toastinette“ que l’on trouve au rayon frais et qui sert à la savante composition des hamburgers.
Se rendra-t-elle compte de la supercherie ? Je lui dirai que la raclette au cheddar est la dernière mode en France et j’espère que sa naïveté naturelle fera le reste.
Elle aurait pu avoir envie de manger une salade de tomates avec de la mozzarella mais non… je suis tombé sur LA SEULE béninoise qui connait la raclette et l’apprécie. Heureusement qu’elle n’a jamais gouté d’omelette norvégienne car sinon j’étais coincé…

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Je sais que j’ai une tête de con sur cette photo mais c’est voulu. Des heures de répétitions, d’essais, pour arriver à cet air ahuri. Ce travail, ce talent pour le ridicule, je l’ai mis au service d’Erilia, un acteur immobilier national pour qui j’ai tourné 4 spots lundi dernier, derrière et devant la caméra.
Le lendemain, j’étais à 8h15 sur le pont pour animer un séminaire pour Solimut, une mutuelle qui tenait sa grande réunion de rentrée dans l’amphithéâtre de l’EMD (Ecole de Management). 400 personnes face à moi venues de la France entière et une nouvelle agence de communication avec qui je travaillais pour la première fois : Sud Compagnie. Je crois pouvoir dire que les organisateurs étaient contents de ma prestation au vu du nombre de mains que j’ai du serrer avant de pouvoir quitter l’établissement 🙂
Prochaine animation : pour AG2R avec l’agence Marsatwork au mois d’octobre. Prochain spot : un neuvième film pour la Caisse d’Epargne ! Cette saga n’en finit plus de plaire et c’est tant mieux !
Et bientôt dans toutes les salles de cinéma, à toutes les séances et cela pendant un mois, vous allez voir ma tronche s’étaler sur grand écran… Et oui, les spots que j’ai tourné pour MPM avec Novasud ont tellement plus qu’ils ont allongé du budget et décidé que la campagne passerait pendant 1 mois entier dans les cinémas plus sur le Point.fr et d’autres médias… Je crains que vous ne puissiez plus supporter ma bobine après ce matraquage médiatique.
J’ai d’autres projets dans les tuyaux avec certaines agences dont une belle agence parisienne mais il est un peu tôt pour en parler…

 
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Elle est étalée sur mon lit, offerte ; sa robe rouge grenat lui va à ravir et je ne me lasse pas de la contempler, de la convoiter. Je ne parle pas beaucoup de mes histoires d’amour par pudeur pour celles qui ont le malheur de croiser ma route mais aujourd’hui, j’ai envie de vous parler d’elle. Avec elle, je suis heureux. Il me suffit de la regarder pour que les battements de mon cœur accélèrent leur folle course, pour m’envoler, pour voyager, pour m’imaginer vivre 1000 aventures avec elle.
Elle et moi sommes ensemble pour un petit bout de temps, c’est écrit, mon cœur ne peut pas me mentir. Moderne, jolie, virevoltante, elle est aussi solide et il important que je sache que je peux compter sur elle en toute occasion. C’est capital dans un couple de savoir que l’on peut compter l’un sur l’autre. Elle sait que je serai toujours là pour m’occuper d’elle, la combler, ne pas la quitter des yeux et oser la prendre par la main en public.
Très attentive à son poids, elle est fine et légère et je peux la soulever dans les airs sans aucun effort. Son élégante silhouette attire très souvent les regards et il n’est pas rare que l’on nous arrête pour que je parle d’elle… Je suis si fier quand cela arrive ! Il est tellement gratifiant de déambuler avec elle à mon bras !
Demain, nous partons ensemble au Canada. Elle n’y est jamais allée et je suis impatient de l’emmener sur les routes de la Gaspésie, voguer sur le Saint Laurent pour aller observer les baleines qui viennent s’y reproduire à cette saison et déguster des pancakes au sirop d’érable.
Elle m’a couté cher mais je ne la regrette pas… ma Samsonite Cosmolite.
 

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C’est de Milan que j’écris ce petit mot. Je me suis rendu dans la capitale lombarde afin de visiter l’Exposition Universelle qui s’y tient. Je n’avais jamais été à une Expo Universelle et je dois dire que je suis un peu déçu par ce que l’on y trouve.
Les pavillons sont de qualité très inégale et les gros groupes industriels se cachent derrière une thématique pleine de promesse et de noblesse “Nourrir la Planète, Energie pour la Vie“. Mac Donald y a même un stand, c’est vous dire le sérieux…
Les pavillons, à de rares exceptions, sont de vastes vitrines industrielles de ce que proposent au monde les pays exposants… Danone, Lavazza, Lindt, des industriels de la filière bovine etc. On est loin des origines de l’exposition universelle censée célébrer le génie de chaque nation.
J’ai eu l’impression de me balader pendant 2 jours dans un immense hypermarché mais avec une température de 37 C° et encore plus de monde aux caisses. La prochaine fois j’irai chez Carrefour, il y fait plus frais et c’est moins cher.

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Le jour J, à l’heure prévue, je me trouvais au lieu précis qu’il m’avait indiqué. Baskets aux pieds, tenue en élastomère me couvrant le corps, je guettais mon ami en me préparant psychologiquement à l’emmener sinon à la victoire (faut pas pousser) mais au moins jusqu’à la ligne d’arrivée. Et je le vis arriver… superbe dans l’effort et dans sa tenue de cycliste bleu roi moulante. Il était grand, il était beau et ses muscles saillants roulaient sous la fine pellicule de tissu qui présentait dans un écrin de textile synthétique, un corps qui n’avait rien à envier aux athlètes d’Olympie. Il me souriait, heureux de me voir au rendez-vous et sans doute rassuré que j’ai tenu parole pour l’entrainer dans ma foulée vers le Valhalla des sportifs.
Je m’élançais devant lui, fier, redressant le buste, sentant les pas de mon champion derrière les miens. J’étais devant lui, j’étais utile, tel le lapin en peluche après lequel courent les lévriers. J’avais l’impression d’être un coach sportif motivant son élève et je ne boudais pas mon plaisir alors que le public nombreux nous encourageaient. J’oubliais que je n’avais fait ni vélo, ni natation et j’acceptais leurs encouragements comme le coureur cycliste dopé du Tour de France accepte les bravos qu’une foule bigarrée lui lance le long des routes de France.
Pourtant, un grain de sable vint enrayer cette belle biomécanique. « Va plus vite s’il te plaît“ m’injoncta-t-il d’un ton ferme. Mon ami voulait que j’augmente la cadence. “Tu vas tenir ?“ lui ai-je gentiment répliqué, inquiet qu’il ne lâche la compétition à quelques encablures de la ligne d’arrivée. Il me répondit par l’affirmative et j’augmentais donc ma cadence, poussant un corps adipeux à des extrémités qu’il n’avait plus l’habitude de fréquenter depuis 1994. Je m’essoufflais, courais au-delà de ma vitesse habituelle et je m’interrogeais afin de savoir comment j’allais faire pour couvrir les 9,5 kilomètres qu’il me restait. Imaginez une tortue qu’on accrocherait aux pare-chocs d’une Porsche 911 et vous aurez une idée précise du tableau.
Je sentais maintenant son souffle dans mon cou (ce qui ne m’a jamais bien plu, surtout quand l’air expiré provient de bronches masculines) et j’étais au bord du vomissement. J’essayais de jouer la carte du pro en lui conseillant de ralentir le rythme car il allait se “cramer“ mais l’homme de muscles ne fut pas dupe de ma misérable tentative d’obtenir du répit et il me dépassa sans effort. Un sentiment de honte m’envahit mais il n’était pas question de le lâcher et je m’accrochais à son rythme, essayant d’imaginer les discours posthumes que liraient mes amis pour mes obsèques.
Et puis… le Seigneur a entendu ma souffrance et m’a envoyé un ange. Cet ange prit la forme d’un commissaire de course juché sur une bicyclette qui se posta à ma hauteur pour me demander mon numéro de dossard. Je lui répondis essoufflé que je n’en avais pas et que j’accompagnais mon ami sur l’épreuve de course à pieds. L’homme de loi nous expliqua alors que c’était interdit par le règlement et que si je continuais à le suivre, c’était un carton rouge pour mon compagnon. Je quittai donc la course, ne voulant pas disqualifier ce dernier…
J’aurais voulu embrasser ce commissaire, le remercier de me permettre de quitter avec les honneurs ce champs de bataille où j’aurais certainement péri sans sa divine intervention.
Mon ami me remercia et s’excusa pour fâcheux incident. Je lui répondis magnanime, que ce n’était pas grave et que c’était moi qui était désolé de ne pas pouvoir rester à ses côtés… Puis je suis allé vomir derrière une voiture.

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J’aime bien vous confier mes moments de solitude, ces instants où la gêne me submerge, où l’embarras m’engloutit sous un torrent de honte. Lorsqu’il m’arrive de vivre de telles déconvenues, je songe immédiatement à vous, mon modeste mais fidèle public, ainsi qu’au récit que je vous en ferai ici. Cela me permet de mieux vivre ces instants douloureux, ces passages dégradants que je traverse généralement seul, la tête basse, l’âme en bandoulière.
Je ne suis pas infatué de ma personne et n’ai point peur du ridicule, ce qui m’offre une protection contre la bêtise qui semble contaminer chaque jour un peu plus, nombre de mes contemporains, tristes fâts imbus de leur ego et amoureux de leur image.
Voici donc l’histoire que j’ai à vous conter aujourd’hui… Un ami à moi s’est jeté dans le sport il y a maintenant 2 ans, sans aucune retenue. Nous avons le même âge et la même peur de mourir mais il semblerait que cette crainte et son corollaire (la peur de vieillir) l’ait foudroyé un beau jour alors qu’il sirotait une bière devant sa télévision. Ayant décidé de prendre le taureau par les cornes, il se jura de retrouver son corps de 20 ans et mit les moyens pour atteindre cet ambitieux objectif : achat d’une bicyclette de compétition et de baskets avec semelle extérieure en caoutchouc dotée de rainures flexibles pour une adhérence et une résistance accrues, sans oublier un tas d’autres articles de sport qui firent la fortune du magasin Go Sport de Marseille Grand Littoral.
Dès potron minet, mon ami enfourchait son vélocipède pour avaler toujours plus de kilomètres. Quand il quittait la petite reine, c’était pour enfiler ses Nike Air et aplatir du macadam pendant des heures avant de rentrer chez lui pour enchainer avec 300 abdominaux. Fort de ce régime digne d’un commando de marine, ses kilos fondirent comme beurre au micro-ondes et il vit ré-apparaître avec joie la tablette de chocolat qui avait fugué il y a 20 ans sans laisser d’adresse. Ensevelie sous une épaisse couche de cholestérol durant toutes ces années, elle fut bien en joie de sortir de son linceul de graisse.
Après deux années d’efforts quotidiens, mon ami a retrouvé le jeune homme qu’il avait perdu de vue dans le miroir de sa salle de bain et il en était fier, ne cessant de m’égrener son poids en chute constante alors que le mien faisait le chemin inverse.
L’athlète qu’il est redevenu s’est inscrit au triathlon de Marseille qui se déroulait dimanche dernier. Il s’était durement entrainé pour le boucler dans un temps acceptable (comprenez, qu’il avait doublé ses rations de kilomètres) et c’est avec surprise que je l’entendis me demander de courir avec lui les 10 kilomètres de course à pieds qui terminaient l’épreuve. Il souhaitait que je l’ “entraîne“, que je lui imprime le rythme afin de lui donner une nouvelle impulsion après les 40 kilomètres de vélo et le kilomètre et demi de natation qu’il venait de se manger. Je répondis présent, tout heureux de pouvoir servir de sparing partner à celui qui me sert de modèle depuis mes années Sup de Co. Je n’ai jamais réussi à m’imposer sa discipline de fer mais le fait qu’il ait besoin de moi pour terminer une épreuve sportive avec les honneurs, me comblait d’orgueil.
(à suivre)

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Vous commandez tous sur internet des articles aussi divers et variés que de l’encens made in Bombay, des romans d’été, des capsules de café ou bien encore des paires de chaussettes en coton. Depuis quelques années, les sociétés de livraison proposent de délivrer les produits commandés non plus à votre domicile où vous avez peu de chance d’être présent dans la journée, mais dans des boutiques appelées “Point Relais“. Ces points de vente réceptionnent pour vous vos colis que vous n’avez plus qu’à aller chercher à l’horaire qui vous arrange le mieux.
Ces Points Relais ont changé ma vie. Plus besoin de rester cloitré chez moi de 9h00 à 18h00 en attendant qu’un hypothétique livreur sonne et me fasse descendre 3 étages à pied pour chercher mes marchandises (en effet, il ne prend même plus la peine de monter les étages à pieds pour me les remettre en mains propres).
Ces Point Relais me donnent l’occasion de pénétrer dans des échoppes dans lesquelles je n’aurais jamais mis une Birkenstock si les progrès de la logistique ne m’y avaient pas obligé. Aujourd’hui, je devais retirer un colis dans une boutique mystérieusement dénommée “Terra Inca“… Je me doutais bien qu’avec un nom pareil, il ne s’agissait pas d’une boutique de cigarettes électroniques comme il s’en ouvre 30 par jour actuellement en France mais de là à deviner son activité commerciale, il y avait un fossé que je n’ai pas su franchir.
Quand je suis arrivé devant la boutique sus-nommée, je fus interloqué par des petites affichettes disposées sur la vitrine et à l’intérieur du magasin indiquant : “Ponchos en promo“. Ainsi donc, “Terra Inca“ faisait commerce de produits issus de la Cordillère des Andes. L’enregistrement de l’entreprise auprès du Tribunal de Commerce a du être sympa et on n’ose imaginer la conversation entre la gérante et l’impétrant chargé de l’immatriculation du commerce.
Mais la question qui me turlupine depuis que je suis sorti de la boutique sentant bon le chanvre et les pulls en poil de lama, est celle-ci : QUI PORTE DES PONCHOS A MARSEILLE ? Si vous en connaissez un seul, merci de m’envoyer une photo parce qu’à part un groupe de musique folklorique qu’aurait eu ses fringues confisquées à la douane, je ne vois pas bien.
Vous avez déjà entendu quelqu’un vous demander : “tu ne sais pas où je pourrais trouver des ponchos sympas et pas trop chers ?“ Quel est le chiffre d’affaires réalisée par Terra Inca sur la vente de ponchos ? Quel est le chiffre d’affaires de Terra Inca tout court ? Qui s’habille à la mode péruvienne par chez nous ?
Pourquoi personne n’a eu la gentillesse de prévenir la gérante du magasin qu’à Marseille, le poncho ne se portait ni en été ni en hiver ? Moi, si un jour un ami à moi m’annonce : “tu sais quoi Jeff ? Avec Jeannine, on va monter une boutique de ponchos !“, je ne le laisserai pas s’embarquer sans une sérieuse mise en garde. J’essaierai de lui expliquer que ce n’est peut-être pas une bonne idée et qu’il y a sans doute mieux à faire. Une boutique de saris indiens par exemple.

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Alors que l’été s’écoule lentement avec l’indolence d’un employé béninois des postes, je viens d’apprendre que j’ai été choisi par Erilia, un gestionnaire immobilier (55 500 logements en France) pour moderniser leur communication et faire passer le message que ça bouge en interne.
4 spots seront tournés en studio lundi 31 août à Marseille avec ma petite équipe habituelle. Vincent au cadre, Cyril à la lumière, Sabrina au maquillage et François à la post-production.
La mauvaise nouvelle est que j’aurai le brief pour l’écriture des 4 scénarios début août… pile poil pendant mon séjour au Canada. Tabernacle !

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