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Hello les amis et… bonne année ! Ce jour est pour moi (et pour tous les associaux du monde) une libération, un soulagement et n’hésitons pas à le dire : un bonheur. Il signifie la fin des hostilités, le dépôt des armes, la signature des traités de paix entre l’univers de la consommation et les pauvres gens que nous sommes. On roule le saumon fumé, on range le foie gras et les chocolats pour l’an prochain, on jette les papiers cadeaux à la poubelle (ou on les replie pour les plus radins d’entre vous), on démonte le sapin en plastique, on range la crèche (pour ceux qui ont réussi à en trouver une vraie sans les personnages de Star Wars ou les Barpapas en lieu et place de Joseph et Marie). Hier soir, j’étais tranquillement à la maison entouré de l’affection de ceux qui me sont chers ainsi que 2 individus que, visiblement, personne n’avait voulu inviter : Valérie Ghez et Cyril Chauvin. Il y a deux façons de raconter cette soirée : façon collection “Arlequin“ ou “Fleuve Noir“. Vous avez ici, les deux versions. La vérité doit se situer entre les 2… Commençons par la plus romancée :
“C’est dans une ambiance sémillante et primesautière que la soirée de la Saint Sylvestre a commencé. Valérie Ghez, dans une tenue de tafta noir perlée de diamants signé Zara, bijoux Agatha et chaussures de chez Hayraud, fût la première à arriver au domicile de Jeff et Sophie, transformé avec un goût sûr, en palais des 1000 et une Nuits. Les bras chargés de cadeaux, elle salua ses hôtes en une gracieuse révérence avant d’embrasser tendrement les 2 têtes blondes aux yeux bleux qui se tenaient poliment assis sur un canapé de chez Roche Bobois de belle facture. Cyril Chauvin arriva peu après, dans une tenue sombre de chez Marithé et François Gerbaud en cachemire et soie lavée. Souriant et affable, il paraissait enchanté d’être un des invités de cette festivité. Les plats abondèrent sur la table qui fut bientôt trop petites pour contenir un tel festin : mollusques marins, crustacés rares, langoustes, foie gras fin, accompagnés des meilleurs nectars français rapportés de chez un caviste réputé dont je ne mentionnerai que le prénom : Nicolas. En guise de trou normand, les derniers représentants d’une aristocratie plusieurs fois centenaires, fêtèrent les 12 coups de minuit en s’amusant gaiement à se bombarder de petites boules de papier appelées également “cotillons“ et en se lançant de longs rubans de papiers colorés provoquant une profusion de rires et couvrant d’allégresse ce vaste boudoir qui en était pourtant largement pourvu. L’hôte proposa alors à la maisonnée de faire un peu de sport virtuel afin de s’ouvrir l’appétit un peu plus. C’est donc en jouant au golf virtuel sur un grand écran plasma, que les invités se dégourdirent les membres. Cyril fut le plus agile des sportifs de canapé alors que Valérie paraissait avoir du mal à maîtriser cette technologie de pointe, ce qui provoqua ire et colère de la part de celle que certains pourtant, appellent “Nerfs d’acier“. Fâchée de terminer avec un score de +98 au dessus du par, la béotienne en jeux videos enjoignit en riant ses amis à se remettre à table afin de terminer ce frugal repas. Le plateau de fromages fût amené sur un tréteau tant il contenait de sortes de mets lactés et le chariot des desserts ne tarda pas à venir le rejoindre. Jusque tard dans la nuit, cette gentry bien élevée, se congratula d’avoir passé les derniers moments de l’année 2007 ensemble et se promit de se retrouver dans un an, pour fêter la fin d’une année 2008 qui commençait si bien.“
Version 2
“Personne n’avait voulu d’eux. La lie des marseillais avaient décidé de se retrouver autour d’un repas improvisé afin de ne pas rester dans la solitude et le tourment. Valérie Ghez, arriva la première à cette bacchanale qui s’apprêtait à réunir le maigre cheptel des laissés-pour-compte. Vêtue modestement, le maquillage entamé par les apéritifs qu’elle s’était administrée dans un bar voisin en attendant de trouver le courage de “monter“, la coiffure incertaine et le parfum bon marché aux forts relents de musc, Valérie entra en masquant sa peine dans le modeste logis des hôtes qui les recevaient. Un arôme d’encens tentait de créer facticement une atmosphère de fête et de camouffler une forte odeur d’oignons frits. Deux enfants se lutinaient bruyamment sur un canapé vétuste, devant une télévision allumée qui diffusait une émission d’une rare vulgarité. Peu de temps après, Cyril Chauvin, photographe bélître, arriva dégoulinant de transpiration. Il expliqua dans une haleine chargée de mauvais vins, qu’il était venu en empruntant un vélo à la gratuité douteuse. “Encore un qui ne retrouvera pas le vélo offert pour Noël“ songea le maître de maison en l’aspergeant discrètement de bombe désodorisante. Les invités grignotèrent des chips au fromage encore dans l’emballage dans un silence monacal que venait troubler de temps à autre, le poste de télévision toujours allumé. Les bières défilèrent comme au 14 juillet, en rang par 4. La maîtresse de maison alerta alors ses invités que l’on pouvait passer à table. Valérie ne pouvait s’empêcher de regarder sa montre fréquemment afin de mesurer l’effort qu’il lui restait à fournir jusqu’au moment où elle serait libérée de ses bourreaux. Cyril continuait à suer grassement sa peine ce qui indisposa les enfants invités discrètement à aller respirer un air sain dans leurs chambres. Des huîtres pour la plupart désertées de leurs habitants et des crevettes anorexiques furent balancées maladroitement par la maîtresse de maison dans des assiettes en carton. Deux crevettes moins maigres que les autres furent présentées par le maître de maison comme des langoustes… Cela fit sourire Valérie qui cacha sa réaction dans une serviette siglée Sopalin. Cyril goba un des deux fruits de mer après avoir tartiné une biscotte d’une mayonnaise éventée. Les perles de sueur continuaient à couler le long de ses joues creusées et il se servit du rouleau de Sopalin comme d’une serviette éponge. Les invités dégustèrent ensuite un pâté de foie que Valérie avait amené (trouvé ?). La maîtresse de maison déguisa tant bien que mal, ce composé d’abats de volaille en “foie gras“ grâce à des assiettes en carton décorées avec élégance et astuce : un peu de confiture d’abricot, une feuille de scarole trempée dans l’huile, et l’illusion du foie gras servi “sucré-salé“ était parfaite. Valérie, qui ne quittait que rarement sa montre des yeux, avertit tout le monde qu’il était proche de minuit (il était en fait 23h32). Des articles festifs furent distribués aux invités avec la recommandation de s’en servir. A minuit, les personnes présentes dans ce triste salon, se lancèrent sans bruit et sans joie, de petits serpentins de papier dont Cyril se servit pour s’éponger un front qui refusait de s’assécher. Valérie montra des velléités de départ : c’est le manteau enfilé sur elle qu’elle avala une portion de Vache qui Rit avant de croquer poliment dans une langue de chat que le maître de maison lui proposait. Tout le monde s’embrassa de manière cathartique au moment de se séparer en se promettant de se retrouver très vite. L’année 2008 commençait dans le mensonge et les non-dits… Les hôtes regardèrent de leur balcon chancelant, s’éloigner leurs invités à qui ils avaient confié le soin de déposer leurs poubelles dans les bacs de réception prévus à cet effet. Ils ne furent pas surpris de voir Cyril remonter sur son vélo avec une des poubelles contenant leurs restes… Il avait à manger pour 2 ou 3 jours, ce qui mit leurs cœurs en joie.“

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Je déteste cette période de l’année : il fait froid, j’enchaîne les rhumes et les maux de tête, les nouvelles sont toujours mauvaises… Je viens d’apprendre que Benazir Bhutto est morte dans un attentat aujourd’hui ; y’a 3 ans, c’était le Tsunami qui faisait 230 000 morts… Ah la la… Noël avec son lot de courses au milieu d’une foule consommatrice effrénée, les repas interminables en famille (6 heures et demi à table pour le repas du 25 !), les déplacements en voiture ou en TGV dans des gares bondées traversées de courants d’air… tout ce claquage d’argent en si peu de temps ! Le 26, on panse ses plaies mais on doit remettre ça et faire les courses pour préparer le “réveillon de la Saint Sylvestre“ avec cette angoissante question qui nous ronge depuis des semaines : “vais-je m’amuser le 31 ?“. Il le faut. C’est obligatoire dans notre société sinon, on est “associale“, pas dans la norme quoi. On a peur du jour de la rentrée où les collègues et les amis vont vous poser la rituelle question : “alors, t’as fait quoi pour le réveillon ? Moi, je me suis éclaté(e) ! On était au ski/chez des amis/au soleil/dans une boîte jusqu’à 4 heures du matin etc.“ En plus, j’aime pas le Champagne alors je vous laisse imaginer l’image de sauvage que je traîne. Vivement le 2 janvier, qu’on en est fini de tout ça. Quoique… On va passer un mois à se dire des “bonne année, bonne santé !“ et des “alors, qu’est-ce qui te faut te souhaiter pour 2008 ? La santé ? Ah ben oui, bien sûr… c’est certain que c’est important la santé…“. Désolé si je suis le rabat-joie de service mais il en faut et puis je passe inaperçu au milieu de cette foule extatique qui hurle de joie à l’approche de la fin d’une année. Coup de grâce, j’ai appris que les soldes démarraient le 9 et y’a déjà des galettes des rois dans toutes les vitrines des boulangeries. C’est sans fin…

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Encore un billet d’humeur sur ce blog. Je ne sais pas ce que j’ai en ce moment, j’ai envie de dire des choses, de m’exprimer et de poser sur papier numérique ma colère et mes interrogations. Mon propos du jour concerne les américains et leur vie politique. On sait depuis longtemps que leurs élections sont une lutte de budgets où les “levées de fonds“ sont un des éléments stratégiques pour remporter la mise. Chaque candidat (2 parce qu’il n’y a pas les moyens financiers d’en avoir d’autres) dispose d’une équipe dédiée à la recherche de fonds pour financer la campagne, payer les spots de TV, radios, organiser des congrès fastueux avec ballons, cotillons, badges etc.). Enfin, mon propos n’est pas de critiquer leur démocratie ni son organisation (quoi que…) mais plutôt l’influence que peut avoir une animatrice TV dans un pays qui a de quoi faire sauter plusieurs centaines de fois notre planète. C’est un peu (toute proportion gardée) comme si Michel Drucker pouvait faire basculer une élection en France. Ça fait peur hein ? Remarquez, y’a pire, ça pourrait être Arthur, Cauet ou Michael Youn. Rendez-vous compte que Oprah Winfrey, une animatrice de talk-shows qui occupe quotidiennement les écrans de la télé américaine, est, selon un récent sondage Gallup, considérée comme une des femmes les plus puissantes aux Etats-Unis, arrivant en deuxième position derrière l’ex première Dame, la sénatrice et candidate Hillary Clinton ! Effrayant, non ? Et si les américains avaient les idoles qu’ils méritent…

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Une fois n’est pas coutume, je voudrais lancer ici un coup de gueule contre la médiocrité qui conquiert chaque jour un peu plus d’espace. La TV, la presse écrite et le cinéma nous ont démontré depuis longtemps que la qualité n’était plus leur priorité et qu’ils pouvaient à peu près tout se permettre aujourd’hui. L’orthographe fout le camp depuis un bon moment et nous ne nous écrirons plus, bientôt, que sous la forme de textos. Ceci dit, je pensais que nous avions encore quelques années devant nous avant ce grand vide. Je me trompais. Le départ à la retraite de Bernard Pivot était le signe annonciateur d’une retraite de l’orthographe dans les principaux médias. Je ne compte plus les fautes de français des “journalistes“ qui s’expriment à la TV et encore moins (il me faudrait pour ce faire une calculatrice scientifique) les fautes de syntaxe des débiles légers qui “animent“ la bande FM. Ces radios “libres“ sont surtout libres de dire des conneries et maintenant… de les écrire ! Et pas en petit, hein ! En grand ! Sur des affiches 4×3 pour qu’on voit bien s’étaler le niveau primaire de leur culture. “Ecoutes“ et “gagnes“ avec un S à l’impératif… Quand j’ai lu ça, j’ai revu ma mère (une femme admirable bien que cuisinant aussi mal qu’un cuisinier de garnison) me hurler dessus “qu’à l’impératif, les verbes du premier groupe ne prennent JAMAIS de S !“. Et elle joignait le geste à la parole en me cinglant le dos avec un knout préalablement chauffé à blanc dans le poêle à charbon qui nous servait de chauffage central. La ville est recouverte de ces panneaux sans parler d’un bus entièrement décoré de cette publicité qui tourne dans les rues de Marseille. Le pire, c’est que des centaines d’enfants vont demain écrire “écoutes“ dans leur dictée en certifiant à leur maîtresse qu’ils ont vu une pub écrite ainsi… Quoi que… les enseignants eux-mêmes font peut-être aussi la faute… Je sais, ce papier est réactionnaire mais je ne décolère pas devant cette médiocrité qui s’affiche sur les murs de notre ville. Voilà, c’est dit. Et merde à celui qu’est pas d’accord.

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Encore une ville de conquise ! Après Aubenas, Aix-en-Provence, Martigues, Plan de Cuques, Marseille, voici une nouvelle cité à notre tableau de chasse. Après 4 heures de route dans la voiture (une Mégane Renault modèle 1995) de Florent Peyre qui nous aurait mis dans le fossé au moins une fois si, au dernier moment, le Pierre Richard de la conduite automobile n’avait donné un coup de volant salvateur ; nous sommes arrivés sans dommage physique à Aix-les-Bains mais avec la certitude, pour moi, que Florent ne conduirait plus jamais un véhicule dans lequel je me trouve. Nous avons fait ami-ami avec les techniciens lumières et sons et puis nous avons répété dans une salle puisque Florent connaissait aussi bien son texte que le regretté Jean Lefebvre. La soirée a démarré avec un quart d’heure de retard et notre intervention était programmée à 19h30. A 19h00, me pensant “large de 45 minutes“, je me suis donc autorisé à aller aux toilettes afin de soulager un trop plein de stress et un yahourt à boire à la mangue, acheté sur une aire d’autoroute. 19h05 : tout se passait bien pour moi et mon yahourt. Je me recueillais dans cette chapelle de l’hygiène et révisais mon texte dans la douce chaleur qui émanait d’un gros radiateur en fonte lorsque j’entendis les pas précipités de Florent qui rentra précipitamment dans mon environnement privée pour tambouriner violemment à ma porte en m’alertant que “nous entrions en scène“… L’animateur venait, m’expliquait-il d’un ton relativement calme au vu de la situation que nous vivions, de nous annoncer sur la scène située 2 étages sous le trône ou je siégeais. Je vous laisse imaginer la suite : je suis entré sur scène la braguette ouverte et Florent a oublié de mettre son micro. De plus, vu l’état de panique dans lequel nous avons commencé notre sketch, Florent a complètement oublié qu’il n’entrait que 5 minutes après moi pour interpréter le personnage d’un Maire. Me voilà donc entrant sur scène sous les applaudissements nourris d’un public chauffé à blanc par l’attente que nous avions involontairement suscité. Je m’apercevais, trop tard, que ma braguette était restée en position “open“ et je ne comprenais pas ce que Florent faisait assis dans un fauteuil sur scène. Mon compagnon me confiera ensuite qu’il s’est souvenu qu’il n’avait rien à faire là quand il m’a vu faire mon entrée “côté jardin“. Le public n’a rien vu. Enfin, rien compris. Florent, en grand pro qu’il est, s’est mis alors à “jouer en silence“ afin de ne pas paraître complètement idiot dans cette scène où il n’avait rien à dire, tout en essayant de ne pas parasiter mon jeu et polluer l’histoire. J’ai failli rire plusieurs fois en le voyant croiser et décroiser les jambes en silence, prenant le public à témoin de son malaise. Bien fait pour lui, il avait qu’à faire gaffe à la mise en scène ! Bon enfin, je vous passe tous les détails mais retenez qu’on s’est bien amusé ! D’ailleurs, peut-être qu’en Mars 2008 nous remettrons ça à Valence pour une autre grande soirée pour la CCI de la Drôme, où nous serons invités à faire les guignols. Promis, je prendrai du Smecta avant d’y aller.

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Dans 2 jours, Florent Peyre et moi partons pour Aix-les-Bains afin de jouer un sketch au Palais des Congrès de la ville devant 300 personnes dont les notables de la ville. C’est un sketch de “commande“, sur une thématique précise et il a fallu que je fasse valider le texte avant de l’interpréter. Il a été caviardé 3 fois ! En effet, comme il y a du “beau linge“ dans la salle, les responsables de l’organisation tremblent à l’idée qu’une parole, un mot ne heurte la sensibilité des gens de pouvoirs assis au premier rang. Dommage. Je suis persuadé que ces personnes apprécient d’être gentiment brocardés et que cela les change des discours fleuris que leur servent leur cour et leurs collaborateurs à longueur de journée. Enfin… nous sommes confortablement payés et Florent réussirait à rendre drôle n’importe quel texte alors je reste confiant. De toutes les façons, je vous raconterai tout.

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C’est avec joie que je vous annonce notre prochaine représentation devant 250 personnes de la Caisse d’Epargne le 7 février prochain à 21h00 dans l’amphithéâtre privé de la banque, cours Pierre Puget (waou la salle ! A côté de ça, le “Quai du Rire“ fait figure de cave d’HLM). Cela vient de se sceller dans les bureaux cossus de la banque à l’écureuil. 3 hommes m’ont reçu assistés d’une ravissante jeune fille dont j’ai connu le Grand Père lorsque j’étais un personnage important de la ville.
Bon enfin, voilà, j’étais content pour la troupe et j’avais envie de vous écrire que ma petite entreprise ne connaît pas la crise !

Internet est beaucoup plus qu’un moyen de rapprocher les gens, il permet de les découvrir. Ce matin, je “surfais“ sur la toile à la recherche d’idées graphiques pour la prochaine refonte et ré-ouverture de mon site internet que mes amis de Klarté et Quai 13 s’apprêtent à mettre en ligne. Je voulais étudier les tendances graphiques du moment et je me baladais, comme une boule de flipper, de site en site. Soudain, ma souris et mon clavier se posent sur le site d’une certaine Virginie Schaeffer. Inconnue de moi (normal, je suis un autiste en matière musicale) et d’un grand nombre d’entre vous sans doute et pourtant… quel dommage ! Je discutais vendredi avec Cédric Maurin (Klarté) de musique et il me demandait mes goûts du moment. Je lui répondais que j’en avais marre d’écouter toujours les mêmes chansons et que j’avais l’impression de tourner en rond malgré mes 11 Go de musique sur mon Mac. Travaillant toute la journée en musique, je tombe chaque jour sur les mêmes titres alors je me suis mis à la musique classique, que je connais peu, pour m’aérer les oreilles. Virginie a l’air d’être très connue en Alsace, région dont elle est originaire mais point chez nous, à Marseille. Que fait la police ? Quand il m’arrive de tomber sur ce que la chanson française produit, je suis souvent affligé mais alors là… quel bonheur ! C’est léger, frais, gai, coloré, le refrain vous rentre dans la tête plus vite qu’une balle de Magnum, les paroles sont bien écrites et le clip est une réussite. Qui plus est, il nous permet de découvrir une chanteuse aussi craquante que sa mélodie. Il paraît que son album est à paraître dans 3 semaines. Je ne sais pas vous, mais moi, je suis prêt à aller à Strasbourg pour le trouver s’il le faut…

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Je voulais aujourd’hui crier mon enthousiasme pour un spectacle réjouissant que je suis allé voir, comme tous les spectacles, à reculons. J’assume mal la bêtise qui peut parfois m’envahir au point de m’étouffer et mon manque de curiosité est souvent criminel. Or donc, j’avais un a priori pour ce Monsieur : excellent comédien mais auteur pour adolescents. Que neni ! Quelle erreur ! Bien que cela ait pu être vrai à ses débuts, Florent Peyre a affiné son verbe et il est aujourd’hui une plume comme je les aime. Son spectacle est d’abord un spectacle “écrit“, ce qui est pour moi le plus important. Il me fait penser en cela, à Gilles Azzopardi, le Crapaud Théâtreux, ivre de talent et de Ricard. Florent ne se contente pas de son énergie pour faire le show. Il en a à revendre mais ce serait rapidement ennuyeux de le voir gesticuler pendant 1 heure s’il n’avait rien à exprimer. Or, il en a des choses à dire ce jeune homme ! Je suis encore plus fier aujourd’hui qu’il soit dans la troupe des “Créateurs“ mais je suis aussi dérouté : moi qui pensais le surpasser en terme d’écriture, je m’aperçois que je suis un nain et que j’aurais beaucoup de choses à apprendre de lui. Mon humilité en a pris un coup hier soir. Il va m’obliger à soigner les textes que je lui propose car ce petit con mérite d’avoir des truffes et non des bolets dans sa bouche à la diction parfaite.

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Juste un petit mot à tous ceux qui me témoignent leurs soutiens et leurs encouragements à poursuivre l’écriture de ce blog. Je me régale à le tenir à jour et, visiblement, vous prenez plaisir à y venir butiner de temps en temps. Vous êtes de plus en plus nombreux, signe que le bouche à oreille fonctionne, et cela me touche beaucoup… Merci aussi à ceux qui m’aident à le construire, l’animer, l’améliorer et à le faire connaître : Nico, Ludo, Azzo, Cyril, Le Jaune, Fred, Jean-Michel, Yannick, Florent, Lolo et tous les autres…

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